Le véritable esprit de révolte consiste à exiger le bonheur, ici, dans la vie ! (H.Ibsen)
26 Octobre 2012
Plus de 200 personnes ont manifesté leur opposition à la politique du directeur général de l'ASEI, avec ses conséquences concrètes à savoir : la fermeture du centre James Bouron (Saint pé de Bigorre).
L'action a commencé vers 8h du matin avec une distribution à la population d'un tract, puis les personnels se sont rassemblés devant le siège social de l'ASEI.
L'ASEI impose aux salariés la composition de la délégation, et le thème qui sera abordé : strictement limité a la question de Saint Pé de bigorre. Il ne faut surtout pas faire de lien avec la restructuration programmée pour Ramonville avec la création de pôles et la mise en place d'un CPOM Ramonvillois.
Les signes de la détermination de l'ASEI sont inquiétants : Portes closes, refus de la présence dans la délégation d'une élue du conseil municipal de Saint Pé de Bigorre...
Au cours de la rencontre avec la délégation composée en majorité de personnels de l'établissement, et de représentants des syndicats CGT et SUD, les propos ont été édifiants :
« Nous sommes désolés … Nous comprenons les salariés.... L'ASEI continuera de chercher des solutions d'ici juin 2013... ».
Mais en niant les propositions des salariés et de leurs représentants syndicaux, en s’entêtant avec des projets qui n' en garantiront ni l'emploi, ni la qualité du service aux usagers, l'ASEI, prend la responsabilité de durcir le dialogue social.
Seuls, les salariés et leurs syndicats sont aujourd'hui en mesure de garantir la survie du médico-social, l'emploi, la qualité du service, des salaires décents, et le maintien de notre convention collective.
Il n'est pas utile de demander la démission de nos gestionnaires, ils ont de fait démissionné et sont complices avérés de la marchandisation du médico-social.