Le véritable esprit de révolte consiste à exiger le bonheur, ici, dans la vie ! (H.Ibsen)
5 Juillet 2012
Ce jeudi 27 juin a eu lieu un rassemblement devant le conseil général à l'initiative de l'intersyndicale de l'ANRAS.
Une délégation CGT ASEI était présente, les médias aussi.
Les revendications étaient :
- L'arrêt de la dénonciation des accords d'entreprise et des conventions.
- Un vrai dialogue social.
-La fin de la maltraitance des salariés, des représentants des personnels et des organisations syndicales.
Comme pour l'ASEI, un courrier avait été envoyé à Pierre IZARD (cela nous l'avons découvert sur le moment).
Une délégation a été reçue par le cabinet de Pierre IZARD.
Il en est ressorti que suite aux nombreux mouvements et interpellations le conseil général avait demandé un audit donc les conclusions sembleraient conforter les organisations syndicales.
- Des décisions seraient imminentes. En conclusion: ASEI, ANRAS même combat. Nous avons eu raison d'être présents ce matin et leur avons donné rendez-vous en octobre devant l'ASEI
Mobilisation ANRAS du 28 juin :
LES ENGAGEMENTS DU CONSEIL GENERAL 31
SERONT-ILS TENUS ??
Plusieurs centaines de salariés de l’ANRAS ont répondu à l’appel lancé le 28 juin par les organisations syndicales CGT, CFDT, FO et SUD.
Environ 200 d’entre eux se sont rassemblés devant le conseil général 31 pour alerter à nouveau cette administration, un des principaux financeurs de l’ANRAS, sur la situation sociale qui devient insupportable dans cette association et sur les inquiétantes dérives que nous dénonçons depuis des mois.
En effet, à deux reprises, en octobre 2011 puis en mars dernier, les syndicats avaient déjà alerté ce financeur en charge, entre autre, du siège social.
Nous savons que, parallèlement, un audit concernant le siège social, a été commandité depuis plusieurs mois par le CG31, audit dont le rapport, cela nous a été confirmé, est sur le point d’être rendu.
Nous avons donc été reçus en délégation par le chef de cabinet du Président P. IZARD et la directrice générale adjointe en charge de la solidarité, tous deux, visiblement, étant parfaitement au fait du « dossier » ANRAS.
Les 4 syndicats leur ont à nouveau fait part de la dégradation constante de la situation et de l’entreprise de déstabilisation menée par l’ANRAS sur les établissements, une sorte de « reprise en main » aveugle et autoritaire des salariés et des fonctionnements sans aucune prise en compte des effets gravement néfastes que celle-ci occasionne sur la prise en charge et les conditions de travail : remise en cause de fonctionnements qui ont pourtant démontré, depuis des années, leur efficience, dénonciation d’usages et d’accords s’attaquant aux fondements de l’accord 35H, attaques de plus en plus virulentes à l’encontre des représentants du personnel et des responsables syndicaux, dégradation alarmante des conditions de travail, verrouillage total de l’association autour du directeur général, « chasse aux sorcières » organisée contre toute voix discordante d’où qu’elle vienne (salariés, élus, syndicats, administrateurs….), voilà la peu reluisante réalité de cette association de « gauche » qui se prétend « militante »….. !!
Et la situation n’a fait qu’empirer depuis la nomination du nouveau président, Pierre MARTIN, en janvier dernier, digne et fidèle successeur de son prédécesseur et qui n’est rentré dans l’association que pour faire perdurer et conforter le véritable « système » politique mis en place.
Un président sous totale influence (du DG et du bureau du CA où siège toujours l’ex président A. DUPONT…) dans le déni total des difficultés, totalement coupé des réalités du terrain. Ce président, de toute évidence a un gros problème avec le dialogue social, syndicats et comité central d’entreprise, qu’il est dans l’incapacité d’entendre, hormis pour sauver les apparences et soigner l’image de marque de l’ANRAS, seule véritable préoccupation associative...
Comme à chaque fois que nous avons rencontré ces responsables départementaux, sur la Haute-Garonne comme sur d’autres départements, le discours et le constat de ces derniers sont toujours aussi accablants pour l’ANRAS et ses dirigeants, mais force est de constater que, jusqu’à présent, les actes ne suivaient pas et que rien n’était véritablement entrepris pour mettre un terme à cette situation inacceptable.
C’est pour cette raison que nous avons évoqué une « complicité passive » de fait….
Le CG31 a affirmé à plusieurs reprises aux syndicats qu’il n’en était rien, qu’il était totalement conscient de la gravité de la situation et que c’est pour cela qu’il a décidé d’un audit interne afin, selon lui, d’avoir des « billes » et de pouvoir, à partir de là, agir concrètement.
Un audit dont on nous a clairement dit qu’il réserverait des « surprises »… Nous attendons de voir.
Il a donc été confirmé aux syndicats, que des décisions fortes et rapides étaient sur le point d’être prises. Don’t acte.
Le tout est de savoir lesquelles et si celles-ci seront à la hauteur des graves difficultés !
Seront-elles suffisamment fortes pour mettre définitivement un terme à cette politique destructrice et à cette maltraitance associative organisée ?
Car derrière cette maltraitance, c’est tout un système de graves dérives de gouvernance qui est à l’œuvre. Dernier exemple éloquent : la procédure d’exclusion de l’ANRAS des administrateurs qui ont dénoncé ces dérives et ont démissionné en juin 2011 tout en restant membres de l’association. Tous sont convoqués début juillet devant le bureau du CA, véritable tribunal inquisiteur !!
Les têtes tombent et ce n’est qu’un début si rien n’est fait pour stopper cette association !
Le lendemain de la mobilisation du 28 juin, se tenait l’assemblée générale annuelle de l’ANRAS au CEP St Papoul (11) où très peu d’administrateurs étaient présents (comme d’habitude….) et où se sont invités les représentants du personnel des établissements.
Une AG sous le contrôle d’un huissier de justice afin de constater tout éventuel débordement… !! C’est dire si l’ANRAS est sereine… !
Une AG surréaliste, dégoulinante d’autocongratulation et d’auto satisfaction au cours de laquelle pas une fois il n’a été fait état de la grave crise sociale malgré la grève de la veille et la déclaration des représentants du personnel qui n’a suscité strictement aucune réaction….. !
Seule la secrétaire générale, Maguy BARBON, fidèle à elle-même et à son grand sens de l’ouverture et du dialogue social, n’a pas manqué, comme à son habitude, outre de nier toute difficulté, de stigmatiser les syndicats dans son rapport moral, en tentant (et c’est la stratégie évidente menée) de les isoler et de les opposer aux (« vrais ») salariés, stratégie encore vivace dans la mémoire de chacun inspirée de notre ex président de la république qui a fait visiblement des émules…. !
Nous attendons donc que les engagements formels de décisions importantes concernant l’avenir de l’ANRAS prises par le président P. IZARD par la voix de son directeur de cabinet, soient rapidement concrétisés.
Les syndicats ont salué le ton du discours visiblement et enfin volontariste du CG31, mais nous appelons les salariés à rester plus que jamais mobilisés si notre attente devait être déçue !
Nous espérons que ces engagements n’ont pas uniquement été actés pour calmer la mobilisation car, si ça devait être le cas, l’explosion sociale serait à la hauteur des attentes déçues et deviendrait inévitable, et ce, dès la rentrée.
La balle est donc aujourd’hui clairement dans le camp de nos organismes de tarification et des politiques car, et cela nous a aussi été confirmé à nouveau, si décisions il devait y avoir, elles seront prises en concertation avec d’autres départements, comme sur le Tarn où le président T. CARCENAC a été régulièrement alerté et s’est engagé à se rapprocher notamment du CG31 avant d’intervenir.
NOUS SOMMES DONC TOUS DANS L’ATTENTE !
IL Y A URGENCE !
Toulouse, le 2 juillet 2012