Le véritable esprit de révolte consiste à exiger le bonheur, ici, dans la vie ! (H.Ibsen)
8 Juin 2011
Une réunion de la CE de l'UFAS. On reconnait contre le mur notre secrétaire Fédéral
Jean François !
De notre correspondante Véronique qui tiens toujours le coup !
8 Juin 2011, un soleil blaffard éclaire la ville endormie. Après un petit déjeuner rapide, pour ne pas me surcharger, je parcours en petitte foulée, le chemin qui me sépare du lieu du congrès.
Tel un GI, prenant d'assaut Omaha Beach, je reprends ma place, et attend patiemment, le début de la grande messe.
Soudain, les lumières s'allument, faisant resplendir les militants, transfigurés, et le congrès peu enfin re-commencer.
Nous traiterons ce matin là, de la politique financière de la CGT, et c'est avec un enthousiasme, proche de celui qu'on du ressentir les révolutionnaires d'Octobre, je vote POUR la politique financière, certaine de la transparence de mon syndicat en la matière et rassurée par les rapports des commissaires aux comptes. Quel moment de bonheur !
L'après midi, s'insinue après un repas frugal, pour un débat concernant l'action sociale. Là, s'exprime l'admirable souffrance de ces méritants militants du social et du médico-social, ou l'exercice d'un syndicalisme de classe, s'apparente plutôt au mur des lamentations, tellement que le débat au sein de l'union fédérale reste basique, image d'un secteur en pleine restructuration et en rupture avec son passé. Ma voisine a du dépenser une ou deux boites de mouchoirs jetables, pour éponger ses yeux rougis par les larmes.
Un autre débat, porte sur les structures, et chacun est d'accord pour conserver et renforcer un syndicalisme de proximité. Vaut mieux des concombres récoltés proches de chez vous que venant d'Espagne pour être mangés en Allemagne, ou autre métaphore, il est plus productif d'habiter à côté de la centrale nucléaire qu'à 20 kilomètres. Mais ne nous égarons pas.
Enfin, je découvre que la commission des candidatures, est la seule commission qui n'a pas été élue par le congrès. Je vérifie que je ne me suis pas trompé, au cas ou j'aurais atterie malencontreusement a un congrès du PS. Mais, je suis vite rassurée !
Je pars me coucher tôt, car il faut que demain je sois en forme, nous recevons Biti ! Oui c'est le surnom affectueux que j'ai donné à Bernard Thibaud, j'ai encore espoir qu'il ne verra que moi, et que tel le prince charmant dans le film de Walt Disney, il m'épouse.
Mais cela est une autre histoire !
Je vous embrasse à tous ! Véro.