Le véritable esprit de révolte consiste à exiger le bonheur, ici, dans la vie ! (H.Ibsen)
12 Février 2013
C’est avec la plus grande détermination que nous devons nous opposer à la retranscription dans la loi du pseudo accord sur l’emploi et le marché du travail.
Cet accord est illégitime, sans objet et nocif pour les salariés actifs et les futurs salariés :
Il est signé par des organisations qui représentent une minorité de salariés. Une d’entre elle ne sera d’ailleurs plus représentative dans quelques mois, on est en droit de s’interroger sur le calendrier de ces négociations qui se situe avant le délai ultime de la mise en œuvre des nouvelles règles de représentativité. En effet, les élections professionnelles dans les très petites entreprises viennent de confirmer qu’aujourd’hui, c’est bien l’ensemble des salariés du pays qui place la CGT comme première organisation syndicale du pays. Or la CGT tout comme FO, n’a pas signé cet accord. Il faut inverser la donne en mobilisant pour empêcher cette régression sans précédent .
Cet accord ne répond pas aux termes de la lettre de commande en 4 points, déposée par le gouvernement pour l’ouverture de la négociation et il s’inscrit de façon claire à l’opposé des objectifs affichés.
Si elles devaient être transposées dans la Loi, les dispositions prévues par cet accord constitueraient une régression sans précédent du droit des salariés et accorderaient une immunité totale au patronat.
Dès aujourd’hui, nous appelons à la mobilisation dans le cadre du débat parlementaire qui va s’ouvrir.
Comment des parlementaires pourraient-ils travailler à adopter un projet de loi qui reprendrait les termes d’un accord minoritaire et ne répondrait pas à la commande du gouvernement ?
Cet accord ne peut donc pas servir de base aux débats et aux votes parlementaires, car il s’agirait alors d’un détournement sans précédent de la démocratie sociale et du fonctionnement des institutions.
Durant cette négociation d’autres revendications ont été portées, notamment le projet de la CGT en 12 points. Parmi eux figurent une loi contre les licenciements boursiers, des droits élargis aux instances représentatives du personnel, la construction d’un droit au travail à temps plein, la taxation visant à combattre l’extension du CCD, de l’intérim… La Loi doit traduire ces exigences qui ont été le moteur du rejet de la politique de Sarkozy.
Il nous faut œuvrer ensemble pour que le travail et tous les droits qui y sont attachés, reste le socle de notre pacte républicain. Nous devons agir pour une réelle modernisation du pays, tournée vers l’avenir et les générations futures, sur la base de la justice sociale pour tous et du développement humain durable !!
Oui, il est possible et urgent de prendre des mesures de progrès social ! La précarité et l’austérité ne sont pas une fatalité, il s’agit de choix politiques inacceptables et que nous devons combattre tous ensemble !
L’Union départementale et l’Unef invitent les salariés, les étudiants, et les citoyens de Haute-Garonne à venir s’informer et débattre en réunions publiques à partir de 20h30 le :
- mardi 12 février à l’université du Mirail (amphithéâtre 8)
- mardi 19 février à Blagnac, Restaurant d’entreprise Air France
- jeudi 21 février à l’université Paul Sabatier (amphithéâtre concorde)