Le véritable esprit de révolte consiste à exiger le bonheur, ici, dans la vie ! (H.Ibsen)
17 Mars 2011
Dans la continuité de notre mouvement du 28 janvier, nous vous proposons
plusieurs rendez vous :
‐ le 22 mars : joignons‐nous à l'appel inter‐syndical destiné aux professionnels des secteurs de la
santé, du médico social et du social public et privé, pour dire notre refus de la précarisation de
la profession de psychologue, avec :
La mise à mal de notre exercice professionnel,
La diminution des effectifs de titulaires par défaut d’organisation de concours de recrutement,
La remise en question de la fonction FIR,
Un salaire indigne de notre niveau de formation et de responsabilité ;
‐ le 2 avril, à l'appel du collectif regroupant les syndicats et les associations pour amplifier les rassemblements régionaux ou locaux en marquant clairement notre
identité de psychologue, contre le démantèlement de l’offre de soin, la réforme hospitalière, la loi HPST qui a tiré un trait sur la dimension psychologique dans la prise en charge de nos
concitoyens et « pour défendre, promouvoir et construire démocratiquement un système de santé public, solidaire, pour toutes et tous partout sur le territoire ».
Au mois de mai, ce sera le véritable printemps des psychologues :
les représentants des syndicats et des organisations professionnelles poursuivent de manière
unitaire la construction de propositions d’action et en rendent compte à chacun.
Puis, rendez vous unitaire de l’ensemble de notre profession à la date anniversaire du décret psychothérapeute du 20 mai 2010 pour renouveler notre protestation contre ce décret inique qui
voudrait nous obliger à demander la reconnaissance d’une compétence que nous avons largement acquise dans notre formation initiale et au fil de nos formations complémentaires.
Enfin, au mois de juin, l'organisation d'une journée nationale des psychologues.
Continuons notre mobilisation :
en demandant des rendez vous aux élus les plus proches, avec un envoi en masse à la
date du 8 Mars (télécharger la lettre type sur les sites de nos syndicats et organisations
professionnelles)
en informant les usagers des conditions dans lesquelles nous les accueillons
en continuant à signer les pétitions (pour exemple celle des collègues de la Nièvre, etc.…) en poursuivant la construction de l'unité entre nos
organisations syndicales et associatives en réfléchissant à d’autres modalités d’action, comme par exemple la grève de cotation des actes (déjà mise en oeuvre dans certains établissements
hospitaliers)
en manifestant avec l’ensemble des professionnels pour continuer à dire haut et fort notre colère face aux attaques de notre profession et de la prise en charge
psychique.
Le 5 mars 2011