23 Juin 2011
Comme d'habitude, la réunion débute avec un petit quart d'heure de retard. Le terme « quart d'heure Toulousain », désigne en fait, le décalage horaire qui existe entre la ville Rose et Berk sur mer, charmante citée de la côte d'Opale !
Sans doute, lié a un abus de fruits de mer, le directeur général compare les syndicats à Al-Quaïda, parle de l'attentat du 11 septembre, d'agressions, de violence.
Il accuse ces terroristes d'avoir fait pression. Se ressaisissant il affirme courageusement ne pas avoir été impressionné, mais seulement blessé.
Il pensait que le syndicat CGT de l'ASEI partageait les mêmes valeurs et rappelle que grâce au dialogue social dont il revendique la paternité il y a eu des avancées sensibles notamment avec l'accord sur la formation professionnelle.
Ces précautions prises, suit un monologue social tentant de justifier la FEHAP, de démontrer que dans la restructuration d'envergure( CPOM Ramonvillois !) menée, il met en place, la démocratie participative, comprenez, la participation des salariés et des syndicats, pour justifier la casse de l'ASEI.
Concernant le stress au travail, face aux critiques , il peut si on veut arrêter les travaux !
Tout cela afin de tenter de désamorcer, l'appel intersyndical SUD et CGT, pour le 24 Juin 2011, devant le siège social de l'ASEI.
Pour ne pas alourdir, nous arrêtons là le compte rendu, qui devrait nous amener à méditer sur le sujet suivant « Comment peut on parler si longtemps pour dire si peu de choses ! »