Le véritable esprit de révolte consiste à exiger le bonheur, ici, dans la vie ! (H.Ibsen)
12 Octobre 2011
1. Introduction : le jeu des acteurs multilatéraux face à la crise
Dans un premier temps la crise a semblé réhabiliter les approches multilatéralistes. La plupart des déclarations de dirigeants insistaient alors sur la nécessité de mettre en place de nouveaux outils coordonnés de régulation de la finance et de l’économie. Rapidement, ces discours ont cependant laissé la place à des politiques qui ont privilégié la lutte contre les déficits publics, les mesures d’austérité et de rigueur, la mise en gage des systèmes de protection sociale pour satisfaire les exigences des agences de notation. Le multilatéralisme s’est ainsi ancré dans une approche fondée sur l’orthodoxie financière et budgétaire, faisant primer l’économique sur les considérations humaines, excluant toute politique de relance par la demande et les salaires.
Globalement, après trois années de crise, on peut relever des gagnants et des perdants parmi les institutions multilatérales :
1.1. L’Organisation des Nations Unies n’est plus réellement apparue depuis la crise alimentaire. Mise sur la touche par les USA lors de leurs interventions en Afghanistan, puis en Irak, alors qu’il s’agissait de son « cœur de métier », elle est superbement ignorée aujourd’hui dans les plans plus ou moins sincères de « régulation du capitalisme ».
1.2. Le G8 a bien mal passé le cap de son 33ème anniversaire en 2008, contesté par les BRIC comme non représentatif de la diversité mondiale (il ne pèse que 61 % du PIB mondial et 13 % des terriens), il semble avoir été choisi comme victime sacrifiée sur l’autel de la crise.
1.3. Le G20 est l’un des grands gagnants avec le FMI de la partielle redistribution des cartes opérée à la faveur de la crise. Considéré comme plus représentatif (90 % du PIB et les deux tiers de la population mondiale), rien n’indique cependant que son fonctionnement diffère de celui de club des puissants qu’avait adopté le G8. Les déclarations qui ont ponctué ses réunions sont loin d’être à la hauteur de la crise.
1.4. Les institutions financières internationales de Bretton Woods, le FMI et la Banque Mondiale, ont hérité du G20 de Londres, en avril 2009, un mandat prioritaire doté de moyens importants pour opérer le sauvetage des économies les plus défaillantes. On voit depuis que malgré les déclarations d’intention de certains dirigeants sur la nécessité de fixer des conditionnalités sociales et environnementales à l’intervention des IFI, la donne n’a pas réellement changé sur ce front (cf. les réductions drastiques de dépenses publiques subies par les pays concernés par ces prêts).
1.5. L’OMC voit sa mission stratégique renforcée par la crise. Elle veille encore plus que par le passé à éviter la mise en place de mesures protectionnistes et continue à organiser la fluidité du commerce international au service des pays développés.
1.6. L’OIT semble à première vue confortée par certaines professions de foi en sa faveur. Une analyse plus fine de ces déclarations et de son association effective au concert des nations et des organismes multilatéraux depuis la crise laisse apparaître qu’elle se trouve surtout confinée dans son rôle d’expertise sociale mondiale.
1.7. L’Union Européenne a eu beaucoup de mal à se relever du premier choc consécutif à la crise, aggravé par le jeu personnel de certains chefs d’état et de gouvernement (au premier rang desquels le Président Sarkozy) qui ont beaucoup affaibli l’Europe. Elle apparaît comme un dommage collatéral de ces stratégies visant à positionner « mondialement » les dirigeants qui les conduisent.
2. Quelques éléments factuels sur le G20
2.1. Brève histoire, fonctionnement et poids du G20
Le Groupe des 20 (ou G20) a été créé en marge du G7 du 25 septembre 1999 de Washington, après la succession de crises financières des années 1990, à l'initiative du ministre de l'économie canadien de l’époque. Le but de ce nouveau groupe est alors de favoriser la stabilité financière internationale et de créer des possibilités de dialogues entre pays industrialisés et pays émergents, ce que les réunions des ministres des finances du G7 ne permettaient pas. Il vise aussi à prendre en compte le poids économique croissant d’un certain nombre de pays.
Le G20 représente 85% du commerce mondial, les deux tiers de la population mondiale et plus de 90 % du produit mondial brut (somme des PIB de tous les pays du monde).
Actuellement, le G20 se décline sous trois formes : les G20 regroupant des chefs d'État et de gouvernement, les G20 finance regroupant les ministres des finances et les gouverneurs des banques centrales et, depuis les 20-21/avril 2010, des G20 sociaux, réunissant les ministres de l'emploi.
Le G20 compte, comme son nom l’indique, 20 membres : dix-neuf pays plus l'Union européenne. Il est censé donner un nouveau poids aux économies émergentes face aux pays occidentaux, en comparaison de la configuration du G8. En ce sens, le G20 est davantage un groupe politique que le groupe des 20 premières économies mondiales. Les pays européens devraient théoriquement représenter 40 % et non 25 % des États membres du G20. En effet, quatre États européens ne sont pas membres du G20 alors qu'ils font partie des 20 premiers PIB de la planète : l'Espagne, 9e économie mondiale ; les Pays-Bas, 16e ; la Suisse, 19e ; la Belgique, 20e.
Cette absence est compensée par la présence conjointe de l'Union européenne et des quatre plus grandes économies d'Europe, à savoir l'Allemagne, la France, la Grande-Bretagne et l'Italie. De la même manière, le poids relatif des États-Unis a été diminué par rapport à la configuration du G8. A contrario, on peut relever trois pays non membres des 20 premières économies mondiales et présentes au G20 : l'Arabie saoudite, 26e ; l'Argentine, 30e ; l'Afrique du Sud, 32e.
L'Union européenne est représentée par le Président du Conseil européen et celui de la Banque centrale européenne.
Le G20 accueille également les institutions de Bretton Woods : le directeur général du FMI, le président de la Banque mondiale, celui du comité monétaire et financier international et celui du comité de développement du FMI et de la Banque mondiale.
Dans les pays du G20, on retrouve les membres G8 ainsi que neuf pays à économies émergentes, l'Australie et la Corée du Sud. Les régimes se répartissent ainsi : 1 union de type confédérale, 14 républiques (dont 7 républiques fédérales et 1 république populaire) et 5 monarchies (dont 1 monarchie absolue).
Les 3 États de l'ALENA sont membres du G20, qui compte également 2 États du MERCOSUR, 4 États de l'Union européenne (qui siège également en sa propre qualité) et 3 États membres de l'Organisation de la conférence islamique. Le continent asiatique est relativement bien représenté avec des pays comme la Chine, la Corée du Sud, l'Inde, l'Indonésie, le Japon mais aussi la Turquie et l'Arabie saoudite ; l'Afrique du Sud est la seule représentante du continent africain au G20.
Région |
Membres |
Président ou Chef d'État |
Ministre des finances |
PIB (nominal·PPP) |
PIB par tête |
Population |
|||
Président |
Ministre des finances |
Pravin Gordhan |
354,414 |
524,341 |
7,101 |
49,320,500 |
|||
Premier ministre |
Ministre des finances |
Jim Flaherty |
1,563,664 |
1,330,106 |
45,888 |
34,088,000 |
|||
Président |
Secrétaire des finances et du crédit public |
Ernesto Cordero Arroyo |
1,004,042 |
1,549,671 |
9,243 |
111,211,789 |
|||
14,624,184 |
14,624,184 |
47,132 |
309,173,000 |
Présidente |
Ministre de l'économie |
Amado Boudou |
351,015 |
632,223 |
8,663 |
40,134,425 |
|||
Présidente |
Ministre des finances |
Guido Mantega |
2,023,518 |
2,181,677 |
10,471 |
193,088,765 |
|||
Président |
Ministre des finances |
Xie Xuren |
5,745,133 |
10,084,369 |
4,283 |
1,338,612,968 |
|||
Premier ministre |
Ministre des finances |
5,390,807 |
4,308,627 |
42,325 |
127,390,000 |
||||
Président |
Minstre de la stratégie et des finances |
Yoon Jeung-hyun |
986,256 |
1,457,000 |
20,165 |
48,875,000 |
|||
Premier ministre |
Ministre des finances |
Pranab Mukherjee |
1,430,020 |
4,001,103 |
1,176 |
1,180,251,000 |
|||
Président |
Ministre des finances |
Agus Martowardojo |
695,059 |
1,027,437 |
2,963 |
231,369,500 |
|||
Roi |
Abdullah d'Arabie saoudite |
Ministre des finances |
Ibrahim Abdulaziz Al-Assaf |
434,440 |
619,826 |
16,641 |
25,721,000 |
||
Président |
Ministre des finances |
Alexei Leonidovich Kudrin |
1,476,912 |
2,218,764 |
10,521 |
141,927,297 |
|||
Premier ministre |
Ministre de finances |
Mehmet Şimşek |
729,051 |
956,576 |
10,206 |
72,561,312 |
|||
Président du Conseil européen[7] Président de la commission européenne[7] |
|
Commissaire européen aux affaires économiques et monétaires |
16,106,896 |
15,150,667 |
32,283 |
501,259,840 |
|
Ministre de l'économie, des finances et de l'industrie |
2,555,439 |
2,146,283 |
40,591 |
65,447,374 |
||||
Minstre fédéral des finances |
3,305,898 |
2,932,036 |
40,800 |
81,757,600 |
|||||
Président du Conseil |
Ministre de l'économie |
2,036,687 |
1,771,140 |
32,828 |
60,325,805 |
||||
Premier ministre |
2,258,565 |
2,181,069 |
36,298 |
62,041,708 |
|||||
Première ministre |
Trésorier de l'Australie |
Wayne Swan |
1,219,722 |
882,344 |
54,869 |
22,328,632 |
D'après le communiqué final du G20 de Washington, la crise financière de 2008 résulterait d'un manque de coopération économique, de problèmes d'évaluation des risques, de normes comptables peu adaptées et disparates, et de déficiences quant à la surveillance des marchés. Le sommet du G20 a condamné la tentation protectionniste et recommande « des mesures budgétaires pour stimuler la demande interne avec des résultats rapides », il souligne aussi « l'importance du soutien que la politique monétaire peut apporter dans les conditions appropriées à chaque pays ». Lors de ce premier G20 de crise, la question de la rigueur budgétaire n’est donc pas du tout abordée. Il est vrai que les mois précédents ont vu les pouvoirs publics débloquer des sommes colossales pour sauver le système bancaire. Sonnée par les premiers mois de la crise, «la « gouvernance mondiale » avance au contraire l’idée de la mise en œuvre de politiques anti-cycliques (c'est-à-dire changeant de cours, a contrario des politiques pro cycliques, aggravant les mesures de libéralisation des marchés). Les voies tracées de sortie de crise mettent en avant le soutien à la demande interne et la relance de la consommation. Dès le G20 suivant, ces intentions disparaîtront de l’agenda, pour ne plus y revenir.
Sur la question de la nouvelle architecture financière internationale, le G20 a décidé de se réunir à Londres fin mars début avril 2009 et de lancer un certain nombre d'études visant :
La déclaration du G20 de Londres, abstraction faite de la solennité du ton, ne répond pas aux urgences de l'heure et aux enjeux de la crise.
1. Sur le plan de relance mondiale : la déclaration reste largement confinée dans le soutien au système financier, dans chacun des états et au plan international, avec le triplement des moyens du FMI. La question du rétablissement de la demande mondiale est abordée du bout des lèvres, mais en se gardant de parler de relance par le pouvoir d'achat et la consommation. La déclaration élude totalement la question des investissements dans les services publics. Elle n’aborde presque pas les politiques de promotion de l'emploi et ne fait que citer (une fois et sans fixer de direction) l'intérêt des investissements "verts".
2. Sur la régulation financière : le texte n'apporte rien de nouveau. Il confirme la transformation du Forum de Stabilité Financière en Conseil de Stabilité Financière. Il intègre quelques déclarations d'intention ("l'ère su secret bancaire est révolue") qui semblent avoir été ajoutées au texte pour satisfaire certains chefs d'état. Surtout, le passage sur la régulation est articulé à un chapitre sur le renforcement des institutions financières internationales où les leaders mondiaux s'en remettent au FMI (et dans une très moindre mesure à la banque mondiale : 8 citations contre 2 dans ce seul chapitre, 750 milliards contre 100, soit près de 90 % des fonds nouveaux débloqués par le G20) pour réguler tous les aspects de la crise : « financer les dépenses anticycliques, la recapitalisation des banques, les infrastructures, le financement du commerce, le soutien à la balance des paiements, le refinancement de la dette et les politiques sociales ». Notons que les politiques sociales apparaissent en dernier (après le refinancement de la dette) dans ce qui équivaut à un mandat donné au FMI.
3. Sur les questions sociales : le chapitre qui leur est consacré transpire la vision classique du FMI. La protection sociale doit être conçue comme un filet de protection minimale pour les groupes les plus vulnérables de la population. On connaît la manière dont cette vision s’est déroulée en Europe centrale et orientale dans les années 90 : les groupes modestes, mais cependant moins exposés doivent accepter le démantèlement de tout ou partie de leur protection sociale pour mieux couvrir les besoins des groupes les plus vulnérables. Notons que les conditionnalités posées à la Grèce, à l’Irlande, au Portugal, à l’Ukraine, à la Hongrie ou à la Lettonie pour le remboursement des prêts du FMI récemment consentis relèvent de la même logique. Dans l’ordre des priorités, le soutien aux groupes les plus faibles apparaît de surcroît comme l’avant dernier des soucis du G 20, avant le changement climatique.
4. Sur la question environnementale, la croissance durable et le changement climatique : la déclaration frôle la caricature. Elle cite trois fois ces questions, comme on glisse une formule de politesse dans un courrier officiel. Le dernier paragraphe s’en remet à la conférence de Copenhague pour avancer sur le sujet, sans avancer rien de concret.
5. Sur la gouvernance mondiale : l’existence même du G20 peut ressembler à une avancée. Mais elle masque le fait que les véritables « lieux mondiaux » (ONU, OIT) sont presque évacués de la déclaration des chefs d’Etat. Les Nations Unies sont citées deux fois, l’OIT une seule pendant que le FMI revient à 18 reprises. Cela apparaît y compris en contradiction avec la volonté d’associer réellement l’OIT à la gouvernance mondiale, telle que Nicolas Sarkozy l’affichait à la fin de 2008.
Sur proposition des États-Unis, le G20 se réunit de nouveau, à Pittsburgh, en Pennsylvanie, le 24 et 25 septembre 2009, afin, d’après l’ordre du jour, de réformer les régulations bancaires et financières, de faire face aux conséquences de la crise des subprimes, et de se préparer à la reprise modérée ou à la faible croissance indiquée par les différentes organisations compétentes. Sur le papier, on annonce l’élargissement des dernières réformes sur les paradis fiscaux, des modifications du système de gouvernance du G20. Dans les faits, rien d’apparent, le G20 s’en remet aux bonnes intentions des états sur les questions de transparence ou de règles de provisionnement en fonds propres pour les banques.
Le G20 de Toronto a entériné en juin 2010 les préconisations faites aux pays de s’engager résolument dans des politiques de rigueur et d’austérité en mettant en avant les points suivants :
Dans la ligne des précédentes éditions, le G20 de Séoul a ignoré les problèmes sociaux et les questions de développement. Il n’a en fait débouché, en plus des habituelles incitations à lutter contre les tentations protectionnistes et contre les déficits et dettes publiques, que sur un transfert de 6% des droits de vote au FMI des pays développés vers les pays émergents. Par ailleurs, les états du G20 se sont entendus pour trouver des indicateurs permettant d'évaluer la légitimité des soldes commerciaux. Il s'agit de mettre au point une série d'indicateurs qui permettraient de « faciliter l'identification en temps voulu des déséquilibres importants exigeant des mesures correctives », ce qui ne règle rien au problème de la crise et n’apporte aucune réponse aux conséquences sociales de ses effets sur l’emploi et le niveau de vie des populations.
Depuis décembre 2010, le ministère du travail et la présidence de la république multiplient les rencontres, formelles et informelles, avec les partenaires sociaux français et internationaux, sur la question de la dimension sociale de la mondialisation. L’Elysée ne cache pas son intention d’utiliser la présidence française du G20 comme caisse de résonance aux discours sociaux maintes fois prononcés dans des enceintes internationales par le chef de l’Etat, mais laissés sans lendemain.
Lors du G20 emploi des 26 et 27 octobre 2011 préalable au G20 de Cannes, quatre thèmes ont été mis en avant :
Ces thèmes comportent des risques sous-jacent, notamment le premier et le quatrième: le socle mondial de protection sociale, s’il constitue une avancée pour les pays qui n’en disposent pas, pourrait aussi signifier un amoindrissement des garanties pour les pays bénéficiant déjà de systèmes élevés de protection. Il convient d’assortir cet objectif d’une approche modulable prenant en compte les situations spécifiques par groupes de pays : pour les pays les moins avancés, il s’agit de poser les premiers éléments de protection sociale ; pour les pays en développement, il s’agit de construire un système en renforçant et complétant les « briques » existantes ; pour les pays développés, il s’agit de parfaire les systèmes existants. Sur le thème 4, le risque est d’assurer une cohérence sur la base de politiques économiques et sociales régressives, du type du pacte Euro + sur l’UE et des plans d’austérités appliqués par plusieurs états européens. Pour la CGT, la cohérence ne s’entend que si elle se fonde sur la mise en œuvre de politiques de progrès social, d’amélioration des conditions de vie, d’emploi et de travail, de développement et de renforcement des systèmes de solidarité. La cohérence repose aussi la question de la conditionnalité sociale et environnementale. Pour la CGT, elle doit s’appliquer aux organismes multilatéraux (FMI, Banque Mondiale, OMC), comme aux états « bénéficiaires » de leurs interventions dans le respect des cadres normatifs existant dans les pays concernés et lorsque ceux-ci sont défaillants, dans le respect des normes internationales du travail.
Aujourd’hui, l’exercice du G20 de Cannes relève essentiellement d’un plan de communication présidentiel. Le G20 emploi et travail sous la présidence de Xavier Bertrand, qui vient de se dérouler du 25 au 27 septembre à Paris, a accouché d’une souris. Le seul engagement concret concerne la mise en place d’un groupe de travail sur l’emploi des jeunes qui servira de passage de relais entre la présidence française et la présidence mexicaine. Le reste s’apparente davantage, sur les questions de droits sociaux fondamentaux, de socle de protection sociale ou de cohérence (sujet d’ailleurs à double tranchant), à une profession de foi sans conséquence pratique. Lors de la réunion syndicale préparatoire le dimanche 24 septembre, nous avons d’ailleurs eu l’occasion d’exposer devant la CSI, le TUAC et nos camarades de nombreuses organisations, notre appréciation critique du G20, de ses limites et du double jeu que conduit Sarkozy à sa tête, champion de l’établissement de règles en faveur du social à l’international et apôtre de la rigueur et de l’austérité au plan national et européen.